un magnifique extrait !

"Je me suis tout infligé à moi-même, je ne peux blâmer personne. Et je ne regrette rien. L'oiseau à la poitrine percée d'une épine suit une loi immuable ; il ne sait pas ce qui l'a poussé à s'embrocher et il meurt en chantant. A l'instant même où l'épine le pénètre, il n'a pas conscience de la mort à venir ; il se contente de chanter et de chanter encore jusqu'à ce qu'il n'est plus de vie pour émettre une note de plus. Mais nous, quand nous nous enfonçons des épines dans la poitrine, nous savons. Nous comprenons. Et pourtant, nous le faisons. Nous le faisons."

Extrait des "Oiseaux se cachent pour mourir"de Colleen Mc Cullough.

:study: :study: :study: :study: :study: :study: :study: :study:

Les épines que l'on se porte et que l'on porte aux autres.
Nous le savons et nous le faisons
Nous connaissons le mal que cela fait et nous le faisons!
l'oiseau n'est fait que de son
épris de liberté fragile il ne connais que le debut de son chant jusqu'à la note derniere.
La femme, l'homme, ne nait libre que de tres peu de temps.
Aussitot grandit on lui montre la réalité de la vie. Fausse réalité que l'on doit admettre.
Alors nous apprenons la loi mais nous la combattons interieurement.
Le coeur et le corps s'en defendront toute la vie en etant dans l'action ou dans l'ombre sans dire mot.
C'est de cela que naissent les épines de la vie.
Combattons les ronces pour laisser place aux roses qui n'ont de cesse de nous crier "profitez en!"

comme c'est bien dit !!! :thumleft: