| LE SITE VOYANCE https://www.voyanceenligne.org/ |
| | poème | |
| | Auteur | Message |
---|
lekabel Invité
| Sujet: poème Mar 10 Oct - 15:12 | |
| La lune rit d’une mascarade Bientôt touchée par une lame Un brouillard épais, une balade De l’esprit fourbe coulera une larme
Elle protège, et elle berce Les êtres bafoués, humiliés, Par le mensonge qu’on leur verse Puis, demeurent inanimés
Le regard posé sur ces êtres Une main posée sur leur orgueil Dans leurs yeux pénètre La lumière, l’amour les accueille
La lune clairvoyante s’amuse Devant l’illusion tendrement dévorée Batifole telle une muse Rien qu’un destin mensonger |
| | | lekabel Invité
| Sujet: Re: poème Lun 23 Oct - 17:42 | |
| J'ai cueilli la lumière S'engouffrant dans la terre Laissant de pauvres ombres frétiller Dans le sillage de mes pensées
Sombre fleur démoniaque Devant moi, plongée dans le lac Douce lumière exquise M'envahit, me berce, éprise
Elle me sourit, là, voluptueuse Son âme n'a que faire d'une rumeur Doux complice, délicieux Effleure mon coeur l'air enjôleur |
| | | lekabel Invité
| Sujet: Re: poème Mer 8 Nov - 19:55 | |
| Vole s’envole cette prière Que mes lèvres ont murmuré Tombe là comme une poussière Maudite, ludique à jamais
Se voilent mille tourments Comme la neige fond sous mes pas Sans prévenir s’effondre soudainement Mon cœur s’éteint, sonne le glas
Des cœurs exhumés dans la douleur Embrassent la vie, encore momifiés Pour que cesse l’orage en cette heure Pour que cesse ces bruits si laids
La chimère devient lumière Aveuglante pour un cœur étranglé Sent cette chimère dans le désert La pluie qui s’écoule, humiliée |
| | | flo lll
Nombre de messages : 75 Localisation : c'est quoi la question, j'étais pas là Date d'inscription : 21/11/2006
| Sujet: Re: poème Ven 15 Déc - 23:34 | |
| Plaisir des rimes
Plaisirs des rimes, de l'écriture Dans un soupir se fondent les mots Du papier et quelques ratures Forment l'œuvre des matelots
Ivres, léchant habilement le pourtour D'une bouteille verte, tour à tour Désinhibés par la drogue et l'alcool Rêvent en secret d'un tendre viol
Disparus en mer depuis si longtemps Ils n'ont vu femmes devant eux minauder Les sens en éveil, tentent d'échafauder La capture d'une belle, nonchalamment
Sur le port baigne encore le chalutier Absorbant la lumière de Morphée Dans le coin entre deux hangars Sombre est le destin des charognards
Avides de frivolités, tellement affamés Joignent la belle de manière bestiale A un avenir funeste tant négligé Dans une étreinte étouffante et animale
La fille écœurée par ces baisers sordides Harassée par ces sauvages incursions Ne pourrait plus jamais se dire candide Que de va-et-vient, aucune sensation
N'osant regarder ses vêtements déchirés Ces haillons recouverts de filets blanchâtres Les marins, excités par la soumise, et Sans un scrupule aimèrent de nouveau la bouteille Verdâtre
Les brigands cuvent dans un endroit retiré Où nul humain n'oserait s'aventurer Seul une ombre erre, deux points brillants Longeant le mur, assoiffée, d’un pas lent
La brise nocturne caressant leurs visages Masque les bruits étouffés de la bête Noyés, aux confins des effets du breuvage Scrutent leur victime, ils la guettent
Immergés dans l’incroyable perversité Les vautours ne prirent gare au destin Que leur réserve sournoisement la bête affamée Désireuse de leur rompre le cou et les reins
La mort les fixait affectueusement Alors que la belle gisait sur le sol intrépide Le corps meurtri, humant les relents Des baroudeurs, les bourses vides
Ses jambes et ses seins que l’on devinait Apparaissait rouge sang, et sa bouche exsangue Tentait dans un dernier murmure de supplier La créature, les larmes coulèrent dans la rue
L’être au masque de la miséricorde Se jeta sur la belle afin de l’étreindre D’un geste tendre et de se tordre De son sang décidait de la peindre
Sans retenue, il lui perça la peau Dont la pâleur l’entraînait dans la mort Chavire dans l’extase et sans un mot Lui offre sa vie, son amour et s’endort
Au loin les braillards battaient de la chope Ignares, exécutaient une danse joviale Tourbillonnant, se tirant la culotte Hilares, bien loin du hangar infernal
Dernière édition par le Ven 15 Déc - 23:37, édité 1 fois | |
| | | flo lll
Nombre de messages : 75 Localisation : c'est quoi la question, j'étais pas là Date d'inscription : 21/11/2006
| Sujet: Re: poème Ven 15 Déc - 23:35 | |
| La jouissance des ténèbres
De ce noir obscur jaillit une flamme, Satanique est cette indomptable lueur, Jetons-nous sur le tranchant d'une lame, Et nos âmes dispersées telle une rumeur.
Que la tempête dévaste cette terre, Laissant les hommes dans les ténèbres, Dieu ne répondra plus à ces prières, Intempestives sont ces maudites chimères.
Sur cette infâme terre se noie le sang, Des victimes hantent la maison divine, Qui elle devient la soumise de Satan, Démente imposture à nos yeux, si câline.
Le diable bandant pour tant d'infidélité, Envoie sur le champs toutes ses prostituées, Ces putains de la rage qui pervertissent, Toutes les âmes damnées ne sont que des vices.
Vie de misère tant gorgée de haine, Entraîne dans sa danse mille fantômes, Le néant n'a plus qu'à s'ouvrir les veines, Seul remède, le suicide est son dogme.
Mais il persiste dans cette vie de misère, Il est l'amant de cette poussière, Pris soudain d'une envie d'éjaculer, Il asperge le monde du sang tant aimé.
Le sang divin que les putains vénèrent, Balaie sans scrupule l'humanité si amer, Danse macabre de pauvres morts-vivants, Léchant le venin que leur offre Satan.
Douce tentatrice montres-nous ta demeure, Nourries-moi de ton sein, ou je me meure, Putain des putains dont la chatte se languit, De ne pouvoir endosser son maître qui jouit.
Seul il jouit de la misère si profonde, Se joue des Hommes, prophéties d'un bouquin, Serpents venimeux, diaboliques, si fourbes, Ces salauds de Dieu et Satan ne font qu'un. | |
| | | flo lll
Nombre de messages : 75 Localisation : c'est quoi la question, j'étais pas là Date d'inscription : 21/11/2006
| Sujet: Re: poème Mer 17 Jan - 18:31 | |
| un voile dans le ciel on saute dans la vie à s'en brûler les ailes on rit, on pleure, on oublit comme rien ne bouge d'une pensée à une autre on se dit que c'est rouge et là, le noir se vautre pour un instant de bonheur pour un instant rieur la croix des celtes la lumière d'une dette que le temps respire et le temps passe peu pour des blessures vives que le temps aspire parce que le temps le veut rien ne vaut un nouveau temps mais rien n'est acquis la confiance se gagne tout est là dans le puit s'enfuit lentement du bagne le temps presse mais il n'y a que le temps qui passe qui panse les blessures, là rien ne se perd, ni ne se casse laisser du temps, de la lumière des anciens, aucune chimère aucun leurre, juste un souffle car autrefois il y eut le gouffre | |
| | | flo lll
Nombre de messages : 75 Localisation : c'est quoi la question, j'étais pas là Date d'inscription : 21/11/2006
| Sujet: Re: poème Ven 19 Jan - 14:25 | |
| qui reconnaît sa faiblesse et qui assume réellement ses actes, ses choix, ceux qui privent de la vie libre et délicieuse. qui assume sa souffrance sans point toucher autrui par deux fois au point que des plaies se voient dans l'impossibilité de cicatriser. lorsqu'on sonne le glas via un tableau virtuel, l'ère de la lâcheté a sonné. rien ne vaut l'abandon, le rejet pas même les mots d'une suspiscion déplacée. rien ne vaut le sacrifice de l'espoir, de l'amour pas même l'anxiété de l'objet convoité. on ne peut se diviser pour satisfaire deux objets. c'est là la réalité du sacrifice. le choix est rude et parfois violent. laissant l'un des objets à une souffrance perplexe, désincarnée. aucun être n'est capable de suivre deux chemins à la fois sans se déchirer. alors on tue un coeur en invoquant quelques raisons fugaces et mal appropriées. on piétine un chemin au point de le diaboliser, autant que les chrétiens piétinent une route qu'ils taxent de mauvaise car elle mène au pêcher. pure illusion, pur auto-conditionnement pour se dédouanner, afin de s'offrir le leurre d'une vie sans discordes, d'une vie exemplaire, sans heurtes. quel chrétien ne pense pas que le diable les attends au bout d'un des chemins. et l'arbirtraire a joué son rôle à merveille, en salissant l'un et en embellissant l'autre. ce chemin est pour le chrétien salutaire, salvateur, honorable et juste. autant que dieu pensait qu'approuver l'offrande d'Abel, le vaniteux était juste. car Abel le Juste n'est que synonyme de vanité et de faiblesse étymologiquement parlant. qui aurait cru que l'homme, en tuant sa faiblesse et sa vanité, pur mirage, en serait là aujourd'hui, encore plus vaniteux et plus faible que jamais. car ce qu'aime l'homme c'est la vanité et la faiblesse, la facilité et l'illusion, le sacrifice et le mépris, la culpabilité et la souffrance. | |
| | | Contenu sponsorisé
| Sujet: Re: poème | |
| |
| | | | poème | |
|
Sujets similaires | |
|
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |
|