slam

ça fait pas mal de temps qu'on entend cette vague
c'est tout bonnement de la poesie
mais comme il l'appele, c'est de la poesie urbaine
j'ai envie d'essayer pour voir ce que ça peut donner.
j'espere voir d'autre texte!
les votres :D

Le froid est déjà là L’automne arrive Les gens marchent dans les rues Bordel dans la tête, écharpe au cou L’humanité rebelote pour un tour Hommes, femmes, grelottent Jusqu’où ? On s’habitue à la pluie Aux mauvaises langues froides A leurs tortures Pauvres tortues qui lentement se déplacent A coups de pieds dans leur petite carapaces Lièvre, sentinelles sentimentales Devraient devenir lièvre Pour ne plus avoir de lapin .J’ouvre ma caisse, elle cale c’est certain Mon pied rage fait vrombir le moteur froid Tape mes mains sur le volant Elles sont pressées d’ailleurs. D’ailleurs elles sont libres et pas serrées Je mets des gants, l’hiver arrive Et puis non, je les enlève Je veux sentir le vif du gel. Ça klaxonne dans le coin Un humain passe écharpe au cou Sans regarder autour de lui Il y a un bordel dans sa tête !L’hiver arrive, j’ai les mains chaudes Je mange un croque, acheté au coin Je grignote, je vais plus vite Je suis en train de me brûler les doigts L’hiver arrive comme d’habitude Y a la télé qui parle du monde Une guerre arrive, c’est pour bientôt Y a un chanteur dans la radio Qui parle d’amour comme un idiot Il prend ses rêves en bandoulière Et pointe sa cible, seul univers Les gens qui crient autours de lui Sa seule écharpe roule par terre Sacré bordel dans ma tête

jclaude

Que fais tu de tes jours
Oh, il existe aussi, tes nuits.
Que fais tu ?
Tu vis bien.
silence...
Tu as vu le temps cet été
Espérons que l’année prochaine
Les filles seront en fleur
Et que les enfants joueront jusqu’au soleil couchant.
Tu prends une glace ?
Moi, non…tu m’offriras un peu de la tienne.
On est fou hein ?, il gele…sourire !
Je ferme les yeux un instant…besoin !
La lumière de l’automne est trop vrai
J’appartiens à l’été
Pourquoi l’hiver me colle…
Tu dis quoi ?
Rien…
silence...
Tu prends quelque chose de chaud avant de rentrer ?

il y a une cicatrice qui bat et qui montre
que la vie est dure à atteindre
et qu'elle est là comme un drapeau
montrant qu'il faut vivre son souffle
et non le subir.

quand je vois les nuages, tête en l'air
longuement jusqu'au torticolis
j'aperçois le ciel comme un océan qui coule
comme une rivière.

A force de voir les bateaux blancs
prendre une même direction
j'ai envie d'agripper les rames de la liberté.

Il y a des fils transparents
m'accrochant sous ma peau
je tire dessus sans former de grimace
car la vie souffle sur la cicatrice
et me montre les nuages

bon, à qui le tour pour le slam ou poesie qu'importe
allez hop!
je veux aussi vous lire
apprendre de vous

y a de la force dans tout ça
comme l'étoile rouge implosant.
Dernier souffle en lumière
On en parle dans les télescopes.

Avant d'éparpiller son énergie
dans l'espace tordu
Elle gonfle en triplant et plus en masse
comme pour crier un dernier mot
Qu’on ce rappelle un peu d’elle, de sa trace.

une étoile est tombée
sur la toile en béton
d'une mémoire endormie
d'une armoire mal emplie

télescope pointé vers le ciel
Tien! encore un astre éclair
raille la voûte

Ma tête est un mille feuilles
Je fouille mes pages cornées
Mille fois encore, pour trouver
La clé des maux empoisonnés
Comme un chapelé d’un kilomètre de long
J’égraine sans plus compter
De combien le temps à passé.

Il tonne de nouveau…
Le tonnerre ne se calme pas.
La foudre.
La poudre aux yeux
La foudre s’abat
sur un cœur esseulé.

Un journal posé sur un banc public
Derniere nouvelles de l’année passée
Elle est passé, il pleut dessus
Voit on encore l’écrit délavé ?

Un oiseau bec en avant sur les graines
Il mange les dernieres du chapelé.
Un dessert est mangé
Derriere l’arbre du parc
Tout le monde mange sans penser
Une patisserie vivante pour les uns
Des grains non fertiles pour les autres.
J’entend un pretre qui dit « amen »

J’entends un pecheur qui pleure car veux recommencer
J’entends un oiseau qui s’etouffe, graine en gorge
J’entends derriere l’arbre, l’homme qui jette un bout de tarte.
Ecoeuré, des milles, il capitule à la 3 eme
Les mains collantes il s’en va
Vers la pâtisserie d’en face...

un pas dans l'etablissement, l'autre jambe encore dehors
une comete vient s'ecraser dessus.
pas senti, il boite, mais pas senti que sa chair pend de son os...
cette fois si je prendrais une religieuse, madame!
La vendeuse s'évanouit et tombe dans les pommes de ses tartes

Le rouge, je stop, j’attends le vert
Les courses, la queue, j’regarde par terre
la poste, la file, je compte les pieds
Devant moi, huit paires de pompes, ça l’fait !
Vingt minutes pour un timbre, même pas la peser
je trépigne sur place, envie de me casser.
Sur l’autoroute, tout le monde me double
Sauf pour les camions, c’est moi qui le fait
Sauf aujourd’hui, un mec bourré
Un gros cul zigzagant, peut être, dormait ?
Sur le bas coté, fait dodo, ou cuve ton vin
Alors je suis resté derrière lui, pas plus de quatre vingt.
Je reviens chez moi, voiture dans le garage
Un mec bricole dans son moteur juste en face
Je lui dit que je suis pressé, faut que je la rentre
Il me répond qu’il manque un pneu, vraiment pas de chance.
Je me mets dans mon lit pour recompter les moutons
Des fois qu’j’me serais trompé la nuit passée
Quatre heure du mat’ j’attends mon tours
Toujours attendre quand t’es debout.
Toujours attendre si t’es en vie
Même allongé, c’est pas gagné
Car tu respires tête réveillée.
Le rouge, je stop, j’attends le vert
Les courses, la queue, j’regarde par terre
je crois que j'etais arrivé à huit cent trente moutons
quand ma tete c'est enfoncé das l'oreiller
ils doivent se multiplier, ses enfoirés
Prochaine fois je me prends une calculette
deviennent trop nombreuse ces p’tites bebettes

Je tremble sous septembre
Je sens mes feuilles qui tremblent
On va me couper, au pied.

Mes branches serviront le feu
Mon corps est pour vos yeux
Simple décor de vos lieux

J’ai envie de rester
Dans ma vie, dans ma foret
J’ai mes racines qui meurent

mais ce n'est pas mes idées
je le sens bien, je le sais
je me sens si mal

Mais je ne suis pas un arbre
J’ai pas de chaînes à mon âme
Je peux m’en aller

Ma vie n’est pas faite de larmes
J’ai plus besoin de mes armes
Besoin de vivre vraiment

Vous me voyez tel qu’on me voit
Mais je ne suis pas ce que l'on croit
J’attends votre regard.

Mais il tarde à venir
Moi simple petite vie
J’ai plus de courage

J’ai ma guerre intérieur
Je ne suis pas une erreur
Juste envie de vivre

Prenez moi comme je suis
Je ne suis pas suicide
Je veux des bras

Ceux qui me prennent vraiment
Amour toujours, aimant
Et ça pour la vie

Je ne suis pas un arbre
Je suis un homme, une femme
Qui retrouve son chemin

Oui, j’étais bien en pause
Un peu par peur, un peu pour cause
Des idées des autres

Aujourd’hui, j’accepte
Mon respect, le geste
Qui depuis m’appelle

Me montre la route
Bien sur quelle me déroute
Mais pour mon bien

Comme un arbre, une fleur
Je veux venir à mon fleuve
A ma source fraîche

Je ne veux plus de pleurs
Je veux le baiser bonheur
Que la vie propose

Je n’attendrais plus
Perdre un jours, même une heure
L’amour m’attend, ailleurs.

Je suis un homme, je suis une femme
Je ne veux plus de larmes
Juste des bras qui m’enlacent

En vrai, sans doute, pour l’éternité
Remplis de mille baisers
Toute la forêt aura compris

Elle sera heureuse
De voir dans tes yeux le bonheur
Et aura compris

Que rien ne vaut l’amour
Que tout ce construit, toujours
Dans cet état d’esprit

Des barreaux de prison
Se colle un peu partout
Des lunettes de soleil
Pour cacher la lumière
Les mots enfermés
Dans les bouches scellées
Aux oreilles bouchées
Sur les gros oreiller
Même les cris
Font semblant de s’oublier
Et deviennent, par prudence
Plus qu’une tache de sang séchée
On dira que c’est du café renversé
Et l’autre saura mais ne dira rien
Il essaiera de la ravoir
Mais ne l’aura pas
C’est à coups de rasoir
Decoupant la toile
Qu’il enlevera la goutte, la larme.
Mais voilà qu’elle transperce
Prenant place dans le matelas
Un oiseau s’envole
Un chasseur l’épaule
Un tire dans la nuit
Dernier soupir dans la geôle

Pourquoi écrire ?
Je pourrais dire
Pourquoi ne pas le faire ?
Pourquoi ne pas écrire, parler ?
Si je le fais, c’est que j’ai besoin d’être entendu.
Si je le fais c’est que je pense encore pouvoir être entendu
Que j’ai une vérité, que je me suis trompé, suis dans le vrai chemin.
Parler de mes doutes et de mes chagrins, des couleurs de la vie que je vois comme ceci ou cela.
Vous qui ne dites rien.
Vous restez seul
Vous vivez dans la vérité des autres sans broncher, la vérité ou les mensonges des autres.
Faire comme si, sans dire, écrire, parler…
Votre vérité est tout aussi vraie que la vérité des autres.
Mais en se taisant la leur à toute la place de vivre et non la votre.
Alors j’écris, je dis, je cris, je parle…
Je ne me tais pas
Et je le ferais tant que je crois que quelques parts, je serais entendu
Et ou compris peut être un jour
Ecrire parler, crier, se révolter, c’est vivre
Pourquoi écrire ?
Pour que tu t’entendes
Pourquoi te taire ?

Une lumière jaillit soudain

-c’est qu’une torche électrique !

« Elle est puissante comme un soleil »

-on arrête plus le progrès

« Mais ! C’est le soleil »

-t’entends pas ce que je dis ?

« Elle chauffe même ma peau ! »

-pas une torche mais peut être un feu de bois, alors !?

« Quoi ? »

-Non rien, j’ai l’impression que tu ne m’écoutes pas ?

« Si, tu parles flambeaux et des feux de saint jean. »

-Non, ne déforme pas. J’ai parlé de torche électrique et de feu tout court !

« Pour qu’elle raison tu me parles de cela ? »

-Car tu confonds le soleil avec une lumière artificiel ou je ne sais quoi encore !

« As-tu passé mille ans dans une grotte sans entendre, sans parler et sans voir ? »

-Non, et c’est pour cela que je te parle de ce que tu ne connais pas, voilà tout !

« je suis idiot, certes, mais je ne peux confondre la chaleur et la lumière du soleil avec ces
choses si basic et plate d’intérêt ?...je ne suis pas aveugle et mon épiderme n’est pas mort ? »

« -La preuve ! »

Il habitua son œil et sa peau à la liberté retrouvée.
Et c’est là qu’il remarqua que son cœur trompa l’œil et la peau
Qui ne demandaient que de croire au soleil retrouvé.
Son cœur n’en revenait pas !
Ce jour là était une nuit.
Rien d’autre que la fièvre présente du désenchaîné
Rien d’autre que la lune pour éclairer les étoiles glacées…

je me battais, je persévérais, je résistais, je m'entêtais, je m'obstinais, je tenais, je mourais...

aujourd'hui...

je capitule j'abandonne, je céde, je dépose les armes, je faiblis, je plie, je renonce, je m'incline, je me rends, je me soumets.,
je vivrais...

et le silence vint taper à ma porte
et je n'y répondis pas
Car à force de lui tendre l'oreille
j'entendis sur une autre rive, une musique...

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Invité

sacré silence :silent: ...quand tu nous tiens :suspect:

Invité

ben alors ? s'est tout ?

:lol!: :mrgreen:

s.i.l.e.n.c.e.

Invité

je tends mes oreilles alors :rendeer: