Faut-il craindre de vivre plus que de mourir?
Craindre c’est d’être pris par une frilosité face à une chose.
Nous parlons ici de la vie.
Vivre :
Naître. Mais dans la question ce n’est pas de la naissance dont nous parlons mais
De l’existence.
Mourir :
Là, je pense que nous parlons du contraire de la naissance.
(Est-ce une autre naissance ?)
Faut-il craindre de vivre plus que de mourir?
Je ne sais s’il le faut ou pas ?
Mais ce qui nous fait craindre de vivre sa vie, notre existence c’est qu’elle peut nous faire souffrir et ce pendant des années et des années…Mourir, n’est qu’un instant.
Craindre, non, mais rester prudent dans une limite raisonnable face aux expériences de la vie.
Etre trop craintif, mesurer chaque évènement, la sous peser, l’explorer avant de la vivre pleinement, altère l’essence même de la vie. Qu’à t-il de meilleurs dans la vie que la spontanéité ? Rien…
Chaque pas. Chaque minute. La vie quoi !, c’est un colamaillard de chaque instant et d’enlever trop souvent le bandeau de ses yeux, casse le jeu même de la vie.
Bien sur, il ne faut pas y aller les yeux fermés pour toutes choses mais rien n’est plus doux
A l’âme de se faire surprendre par la beauté du monde offrant des trésors secrets.
Le cadeau n’est beau que parce qu’il est enfermé dans un paquet.
En toute logique : craindre de vivre pour ne pas tomber vous donne le grand confort de ne pas vous égratigner les genoux mais vous oblige à ne pas avancer.
Assis, confortablement dans son fauteuil à attendre que la mort vienne n’est pas la vie mais la mort avant l’heure.
Il ne faut pas craindre de vivre, pas craindre les blessures, pas craindre les pleurs. C’est en cela, dans cet apprentissage, que le sourire tardif mais enfin présent sera des plus beau, des plus bon à vivre.