Il y a des personnes qui rêvent de rencontrer le bonheur.
Les premiers ont les paupières aussi ouvertes que des voiles de bateau en temps de grand vent.
Il vivent et sont prêt à l'accepter comme la seule chose importante dans se bat monde.
Mais pour eux, rien ne viendra, juste les nuages de tempête avec de fin filets bleutés comme un rêve.
Ils se forceront à y croire encore pour fermer, tout compte fait, leurs yeux aux dernières lueurs crépusculaire.
Et puis, il y a ceux, celles avec qui le hasard sourit.
Ça peut durer des années, même une vie toute entière sans le trouver.
Les yeux écarquillés, les mains jointes comme de bons croyants du miracle vivant, ils attendent
et reçoivent enfin. Si, des fois ça arrive!
Et ce jour béni ces même personnes, les yeux plein de larmes, le cœur exaucé, les ferment sans plus jamais les rouvrir.
Ne demandez pas pourquoi la nature leur a donné le cadeau de la vue pour s'en servir de cette manière.
Disons que c'est propre à l'homme en général. Un réflexe de damné. Un sortilège risible. Un destin absurde cousu de leur propre mains.
Crevez vous les yeux mécréants, pourquoi garder la lumière dans vos fenêtre où parait-il l'âme si trouverait;
pour fermer la porte aux premiers rayons de lumière?
Si l'importance est d'ombre, alors n'insultez pas plus longtemps le don de Dieu.
Dieu, pourquoi distribues-tu à l'aveuglette tes cadeaux d'amour?
As-tu les yeux fermés toi aussi?